Majid Soula

Artiste / groupe : Majid Soula
Genre : kabyle

Biographie de : Majid Soula


Installé à Paris depuis un bon moment, Majid Soula n’arrête pas d’émerveiller son nombreux public, en Algérie ou en France. De création en création, Majid Soula continue son chemin, avec bonheur et inspiration. C’est à la fin des années 70 que l’enfant de la prestigieuse vallée de la Soummam s’impose, déjà, comme une des voix les plus prometteuses de la musique maghrébine.

En 1980, Majid Soula fait sortir Icharqed yitij (le soleil se lève) : grâce à des compositions bien ficelées, à des rythmes envoutants, à une musique moderne et à une poésie travaillée, il cartonne. Cette expérience heureuse se renouvellera plusieurs fois durant sa carrière. Petit à petit, Majid Soula arrive à « internationaliser » son art et compte des fans dans de nombreux pays, à l’instar du Maroc où il est souvent invité à se produire. Majid Soula aime marier la musique berbère à d’autres rythmes qui peuvent provenir des quatre coins du monde. C’est lui qui écrit ses textes, tout comme il invente ses musiques ; sa voix, toute de finesse, est agréable à écouter.

En 1982, Majid Soula produit l’album Massinissa et se permet ainsi une virée harmonieuse du côté de ce grand aguellid (roi) qui, le premier, avait rassemblé le peuple nord-africain. En 1985, il termine l’album Arrac u zekka (les enfants de demain) qui pose déjà les interrogations nécessaires et exprime ses inquiétudes devant un avenir qui s’annonce incertain.
En 1987, Majid Soula met le feu au Palais des Congrès de Paris en chantant les textes de son album Times (le feu). En 1990, il embarque sur le fleuve de la nostalgie en produisant une petite merveille intitulée justement Assif Aissi (le fleuve Aissi).

En 1998, Majid Soula est au Zénith de Paris, avec Idir. Kabylie, mon amour, un autre de ses albums sort en 2002. Dihia, la légendaire reine berbère des Aurès, est le titre de l’une de ses créations en 2004. Ses textes sont souvent très poignants et engagés. Mais, à aucun moment, il ne se départit de son humanisme, de son amour, de sa quête de la fraternité. Majid Soula s’interroge sur le malaise de la jeunesse algérienne et appelle les autorités à donner plus de perspective à toute cette énergie qui ne demande qu’à servir le pays, qu’à s’exprimer, qu’à vivre dignement.

De 1980 à 2006, Majid Soula s’est produit dans de nombreux concert notamment à Marseille, Lyon, Paris, Toulouse, Grenoble, Roubaix, le havre, Drancy, etc.… en Algérie, notamment au théâtre de verdure, Riad el feth, atlas à Alger, stade du 1er Novembre de Tizi Ouazou, stade de Bgayet (bougie), etc.

De 1980 à 1995 , Majid Soula s’est produit aussi dans plusieurs concerts à Moscou et a Bakou (Russie), en Belgique et à Londres ( royaume uni). En 1996, c' est le palais des congres à Paris ( avec cherif kheddam et Matoub, Ferhat), 1998, le zénith à paris ( avec Idir et maxime forestier ). Fin 2005, début 2006, le cabaret sauvage, le palais des glaces, le théâtres de Chanzy, l’espace cinéma des quatre chemins, le festival souk musik à Marseille, etc.

Nombreuses émissions à la radio et à la télévision, notamment à RFI, France 3, beur FM, berbère télévision, télévision khalifa, radio FPP, radio soleil, radio France Maghreb, radio Méditerranée, etc.

MAJID SOUL est de ceux dont la musique présente la particularité d' être universelle, on retrouve aussi bien des consonances celtiques avec toute leur douceur et leur nostalgie que des rythmes moqueurs et pleins d' esprit que l' on rencontre présents dans tous les pays de la terre, il est à part parmi ceux de son pays et de sa génération.
La perpétuelle évolution de Majid Soula se ressent dans ses compositions généreuses et prolixes. Il sait transmettre aux autres la joie et le bonheur que lui donne la création dans son style.